Nous sommes engagés dans la prise en charge précoce de l’hyperthermie maligne, maladie héréditaire, rare et mortelle.
L’Hyperthermie Maligne est définie comme une réponse anormale aux agents anesthésiques halogénés et/ou au curare dépolarisant chez des personnes présentant une anomalie génétique affectant le muscle strié squelettique (SFAR 2019)
L’hyperthermie Maligne s’exprime par une augmentation de la température corporelle ayant pour conséquence l’apparition d’une rigidité musculaire et de spasmes pouvant survenir au décours d’une chirurgie avec l’utilisation de certains anesthésiants.
Il est recommandé de dépister les patients à risque d’Hyperthermie Maligne lors de la consultation d’anesthésie avant chaque intervention.
La prise en charge de cette pathologie relève d’une urgence thérapeutique et le seul traitement actuellement disponible en France est le dantrolène par voie intraveineuse.
Prise en charge de l’Hyperthermie Maligne, Recommandations de Pratiques Professionnelles, SFAR 2019.
Norgine a également pour objectif de répondre aux besoins thérapeutiques des patients présentant des nausées et vomissements post-opératoires ou induits par des chimiothérapies ou des radiothérapies dans le cadre des Soins de support.
Les nausées et vomissements induits par une chimiothérapie (NVCI) sont un des effets indésirables les plus fréquents des chimiothérapies anticancéreuses. Les nausées et vomissements sont considérés comme aigus s’ils surviennent au cours des 24 premières heures après le début de la chimiothérapie et ils sont dits retardés s’ils surviennent entre 24h et 5 à 7 jours après la chimiothérapie. Qu’ils soient aigus ou retardés, ils représentent toujours l’un des effets indésirables les plus redoutés par les patients qui débutent un traitement par chimiothérapie (Durand 2009). Les nausées et vomissements induits par une chimiothérapie anticancéreuse altèrent de façon marquée la qualité de vie.
En effet, le mauvais contrôle des NVCI a un impact sur la qualité de vie des patients, sur leur activité quotidienne, sur leur activité professionnelle et sur leur vie sociale et relationnelle.
La survenue des NVCI peut également perturber la poursuite du traitement anticancéreux.
Comme pour la chimiothérapie, la radiothérapie peut entraîner des nausées et vomissements aigus (au cours des 24 premières heures de la radiothérapie) et retardés (s’ils surviennent après la 24ème heure). En fonction du site d’irradiation, 40% à 80% des patients traités par radiothérapie présentent des nausées et vomissements (AFSOS).
Les nausées et vomissements postopératoires (NVPO) peuvent être précoces, c’est-à-dire survenir dans les 6h après la fin de l’intervention, ou tardifs, pouvant alors durer plusieurs jours après l’intervention. Ce sont des effets indésirables particulièrement pénibles, redoutés et fréquents au décours d’une intervention chirurgicale.
Approximativement 30% de l’ensemble des patients sont sujets à des NVPO et, dans certains groupes à risque, cette incidence peut atteindre 80% (Pospiech 2014).
Les nausées et vomissements postopératoires sont invalidants et entraînent une dégradation marquée de la qualité de vie des patients.
Durand JP, Madelaine I, Scotté F. Recommandations pour la prévention et le traitement des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie. Guidelines for prophylaxis and treatment of chemotherapy-induced nausea and vomiting. Bulletin du Cancer 2009 ; 96(10).
Pospiech A et al. Prise en charge des nausées et vomissements postopératoires : une priorité. Louvain Med 2014 ; 133 :077-085.
Association Francophone pour les Soins Oncologiques de Support (AFSOS). Prise en charge des nausées-vomissements radio-induits. Référentiels interrégionaux en soins oncologiques de support, 2016.